Résumé en images d'un voyage de cinq mois en Mauritanie, entre 2007 et 2008, avec notre camping-car Ulysse et nos deux bambins de 3 et 4 ans.
En plus d'initier nos enfants au voyage et au Sahara, nous revenons sur nos traces (8 mois en 2CV), pour rééditer le guide "Mauritanie au GPS".
Malheureusement, l'assassinat de quatre Français à Aleg à ce moment là et le début des problèmes islamiques extrémistes nous conduira à annuler la seconde publication du guide.
Néanmoins nous ferons le voyage jusqu'au bout des objectifs fixés. En véhicule solitaire, comme à notre habitude, en acceptant cette fois-ci, qu'un ami nous prête un téléphone satellite pour sécuriser nos incursions isolées.
Avec Oriane et Evann nous ne pouvons partir sans cette "assurance". De plus, si nous sommes maîtres dans l'autonomie en 2CV, c'est la première fois que nous montons dans un 4x4 et n'avons aucune connaissance sur sa mécanique.
Mais qu'est-ce qu'un téléphone satellite sans homme de confiance ?
Nous en avons un, Sidatty, un Mauritanien au grand coeur prêt au moindre coup de fil à venir nous chercher au milieu des plus hautes dunes de son pays.
MAROC ET SAHARA OCCIDENTAL
Le Maroc sera franchi très rapidement. Un seul arrêt de deux jours dans un camping de Salé pour récupérer les visas à Rabat.
Nous profitons de cet intermède pour aller à la plage, distante de 100 mètres du camping. Les enfants y admirent de jeunes gymnastes marocains.
Musée d'Antoine de Saint Exupéry à Tarfaya.
Fort Juby, toujours à Tarfaya. Ce sera notre dernier arrêt avant d'entrer en zone occupée du Sahara Occidental.
Vente de poissons à la criée.
A côté les grillades vont bon train. Ici pas un touriste...
Evann se délecte d'un calamar grillé.
Le soir, bivouac sur une plage déserte.
Au réveil une épaisse brume enveloppe toute la côte. Nous partons en balade avec les enfants, marchant pieds nus sur le sable. Une épave fantomatique apparaît.
Sans crainte, les enfants montent à bord, à la recherche du trésor...
MAURITANIE, NOUADHIBOU
A Nouadhibou, la baie de Cansado est le repaire mondial pour faire échouer les navires de toutes tailles. Des dizaines de bateaux s'y côtoient.
L'approche de ses deux-là nous vaudra un bel ensablement. Logique, j'avais eu la flemme de dégonfler, mais avec près de 4,5Tonnes, ça ne pardonne pas.
Le forçat de la mer. Ils sont des dizaines, à vivre sur la plage, dans des cabanes en tôle, pour surveiller des épaves. Le découpage et la revente de ferraille sont un vrai business.
Après la baie de Cansado, nous passons devant la gare minière, terminus des trains minéraliers en provenance de Zouérat.
Enfin, le phare du Cap Blanc, réserve satellite du Banc d'Arguin pour sa colonie de phoques moines, très rare à travers le monde, et en danger imminent d'extinction totale.
Mais le Cap blanc, ce sont aussi des milliers d'oiseaux...
Des falaises et des plages difficiles d'accès...
D'autres très secrètes et magnifiques...
Des morceaux d'épaves encore dressés malgré les assauts de l'Atlantique...
Un dernier navire arrivé, qui n'est pas prêt de disparaître...
Un point de vue remarquable sur les "pirogues" des pêcheurs...
Et surtout la possibilité de surprendre quelques phoques moines.
Au soleil déclinant, nous rejoignons une plage "oubliée" du Cap Blanc pour profiter du calme. Non fatigués de leur journée, les enfants continueront encore un peu à jouer dans le sable.
LE BANC D'ARGUIN
Pour paraphraser Frédéric Mistral, Qu'a vist le Banc d'Arguin, se noun a vist Iwik, pou dire n'ai rèn vist.
Nous irons donc à Iwik, village de pêcheurs, bureau du parc et tour de guet sur la mangrove pour observer les oiseaux.
Samata est un navigateur hors pair. Il nous enmènera en lanche pour la journée.
Lanche toutes voiles dehors.
Après plusieurs heures de navigation, les enfants ne résisteront pas à un petit somme au fond de la barque.
VERS CHOUM ET ZOUERAT
Le ton est donné. Le long de la voie ferrée, ne pas trop prendre plein nord vers la frontière sous risque de pénalité immédiate.
Monolithe de Ben Amira, le plus grand du monde après Ayers Rock en Australie.
Parti en "solo" (sans corde) je suis bloqué à 200m de haut par un surplomb. La descente par la même voie sera très périlleuse, une des plus grosses montées d'adrénaline de ma vie !
Sculpture à Ben Aïcha, voisine de Ben Amira. Evann donne l'échelle.
Parmi les nombreuses sculptures, voici la plus secrète. Un visage sculpté à l'intérieur d'un rocher. Celui-ci a été décapité, évidé pour y mettre la tête et refermé. Deux petits trous permettent de regarder à l'intérieur et six autres sur le dessus du rocher amènent la lumière.
Chaque nuit les enfants n'attendent qu'une seule chose, dormir à la belle étoile. Comme ils ont raison, quelle idée de s'enfermer sous le plus beau ciel étoilé qui soit !!!
On pourrait croire à un lieu de sépultures, mais ces rochers dressés ne sont pas le fait de l'homme. Une simple formation géologique de la région.
Ruine du fort d'Agui près de Choum.
Magnifique vallée juste derrière Choum. A gauche, après les arbres...
Un canyon et sa guelta.
Pour traverser la montagne de Choum, pourquoi ne pas prendre l'ancienne voie de chemin de fer ? Un interlude original...
Enfin, après deux kilomètres la sortie du tunnel !!!
Passe d'Ourarda. Bien raide et ensablée !!! Au loin Choum.
Réaprovisionnement en eau avec une pompe de cale. C'est l'occasion de croiser des nomades qui sont là pour les mêmes raisons.
Le fennec rôde alentour !
F'Dérik, au milieu d'un reg désolé.
Préparation à une parade militaire.
A F'Derik une association de femmes fabrique
des bijoux avec des outils de type système D.
Résultat plutôt sympa, bravo !
Les salines ancestrales d'Idjil. Découverte du travail pénible de l'extraction du sel à la baramine et à la pioche.
Direction la Kediet d'Idjil. Sur le bord de la piste, des forages de ce type descendent à plusieurs dizaines de mètres pour chercher de l'eau. L'écho de la voix amusera les enfants un bon moment...
La Kediet d'Idjil renferme plusieurs vallées très minérales, avec quelques touches de vert, ainsi que de très belles gueltas. Plusieurs canyons vertigineux et sauvages sont également accessibles à pied.
L'oeil de la Kediet d'Idjil, porte d'entrée d'un des canyons.
Balade dans une superbe gorge.
Traversée de hautes et étroites falaises.
A côté de Zouérat la piste s'insinue près de gigantesques cônes de type volcanique, qui témoignent de l'activité florissante des mines de fer à ciel ouvert.
Un cimetière de pneus...